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 [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos

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BlaZ

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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 29 Juil - 18:16

Histoire constructeur : Japauto

Triple vainqueur du Bol d'Or

Des préparations Honda taillées pour l'endurance

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00130

Histoire constructeur : JapautoLa structure Japauto nait de l’association de Christian Vilaseca et de Robert Assante suite à la victoire de Michel Rougerie et Danul Urdich au Bol d’Or sur la toute nouvelle Honda 750 Four préparée par Vilaseca en 1969. En 1970, la structure engage sa première machine en compétition. Il s’agit d’une moto conçue sur la base d’une CB750 qui écope bientôt du surnom de « monstre du bol ». A son guidon Daniel Rouge et Robert Assante terminent 20ème après une chute et quelques mécaniques.


[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00223

En 1971, deux Japauto sont engagées aux côtés des pilotes Thierry Tchernine, Christian Bourgeois et Robert Assante. Hélas, la première moto se voit contrainte d’abandonner en raison de casse tandis que la seconde se classe 12ème.

Une victoire dans le rouge

Japauto 1000 VX type Bol d'or - 1973, 83 CV L’année suivante, ce ne sont plus deux mais trois Japauto qui prennent le départ du Bol d’Or. La machine de Tchernine et Bourgeois est teintée de bleu, celle d’Assante et Bettiol arbore une jolie robe blanche tandis que la dernière montée par Ruiz et Debrock se pare de rouge. Un bel hommage au drapeau tricolore.
Pourtant, à l’issue de la course c’est bel et bien la moto rouge qui franchit la ligne d’arrivée en première tandis que la blanche s’offre une 9ème place. Pour sa part, Tchernine et Bourgeois sont une fois encore victime d’une casse et doivent abandonner. Désormais, les Japauto se teintent d’un rouge éclatant.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00313


Tchernine et Debrock ont enfin du Bol

En 1973, c’est donc une Japauto rouge qui s’élance depuis la ligne de départ avec à ses commandes Thierry Tchernine et Gérard Debrock. Les deux pilotes frappés de malchance durant les éditions précédentes font forte impression sur leur machine et s’octroient même une surprenante victoire.
Pour la saison 1974, Japauto espère une troisième victoire consécutive mais malheureusement le sacre leur échappe.

Destination le championnat d'Europe

Japauto 1000 VX (base CB 750 K2 1973) En 1975, Japauto voit plus grand et s’engage au championnat d’Europe d’Endurance dont le calendrier comporte cinq épreuves. Au programme, les motos Japauto doivent courir aux 24h de Barcelone, aux 1000 km de Mugello, aux 24h de Francorchamps, au Bol d’Or et aux 500 miles de Thruxton.
La machine pilotée par Ruiz et Huguet se montre régulière et cède d’un point seulement le titre de Champion d’Europe.


[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00412

Après ce coup dur, Japauto reprend du service au Bol d’Or avec deux machines dotées de deux motorisations différentes. L’une est mue par un moteur maison tandis que la seconde se dote de mécaniques Honda usine identiques à celles des machines officielles. Si la première doit bien vite abandonner la course, la seconde parvient à se hisser à la 9ème place.
En 1977, l’équipage Japauto formé par Gary Green et Christian Maingret termine premier aux 1000km de Misano et se classe troisième aux 8h de Nurburgring.

Les 24h du Mans Moto

Japauto 1000 VX L’année 1978 est marquée pour sa part par la création de la première édition des 24h du Mans Moto. Au cours de cette même saison, le Bol d’Or déménage sur le circuit du Castellet tandis que se crée le premier Bol d’Argent. Les Japauto démarrent fort aux 24h du Mans avec une 6ème et 8ème place. Parallèlement, les motos adoptent de nouveaux cadres PEM, s’équipent de fourches Cériani et se dotent de réservoir d’huile sous la selle.

Japauto, le concessionnaire

Jusqu’en 1989, Japauto engage des machines et prépare des motos destinées à briller en endurance.

Au total, Japauto aura couru près d’une centaine de courses, sera monté plus de quarante fois sur le podium et surtout aura remporté trois inoubliables victoires au Bol d’Or. Parmi ses machines les plus remarquables, nul n’a oublié la 1000 VX avec son carénage en polyester.

Depuis ses heures de gloire en compétition, Japauto est devenu un concessionnaire Honda réputé et a même présenté en 2001 un concept-bike baptisé Adrenaline qui resta sans suite.


http://www.japauto.com/
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 29 Juil - 18:39

Histoire constructeur : Jonghi

Les italiennes françaises

Des machines sportives trop onéreuses

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00135

Jonghi TJ4 350 - 1934 L’histoire du constructeur français Jonghi débute en 1926…en Italie. Le jeune ingénieur Giuseppe Remondini met alors son talent au service de diverses entreprises telles qu’Alfa Romeo avant de trouver un poste chez Nagase & Ray, un constructeur moto italien passé depuis à l’oubli. Au sein de cette structure, il met sur pied une 350 latérale à bloc-moteur qui connait un certain succès. Pourtant, la société est au bord du gouffre et Remondini décide de reprendre l’affaire. Bientôt, l’industriel argentin Tito Jonghi lui apporte son soutien financier. Le nom de la marque est alors tout trouvé et les activités sont transférées près de Paris en France.

Reprise par Prester

Hélas, les ventes sont pour le moins dérisoires et dès 1933 Jonghi est au bord de la faillite. Pour survivre, le constructeur est contraint de s’associer à la marque Prester.
Une machine baptisée TJ4 fait vite son entrée dans la gamme. Produites en quantités restreintes, ces motos se forgent une solide réputation sportive au fil de plusieurs victoires engrangées à la fois en Grand Prix, sur des courses internationales mais également en signant quelques records mondiaux. Malgré tout, la situation financière de Jonghi n’est pas au beau fixe et à la fin des années 30, la marque se voit dans l’obligation d’étoffer son offre en produisant des vélomoteurs.

Reprise par la SATAM

AHistoire constructeur : Jonghi (photo : DR)u cours de la Seconde Guerre mondiale, les frères Eichel à la tête de la société sont déportés et tués. C’est alors la S.A .T.A.M, distributeur de carburants, qui reprend la firme et l’implante à la Courneuve. Dès 1945, les premières Jonghi de 100cm3 sortent de terre et sont suivies dans les années qui suivent par la T 125 et la Type E 50, best seller de la marque.
En 1948, le fils de Giuseppe Remondini parvient à établir huit records au guidon de machines Jonghi. La marque devient une référence du sport motocycliste et de nombreux pilotes débutent leur carrière sur les machines italo-françaises. C’est le cas notamment de Jean-Pierre Beltoise.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00227

Fin de carrière

Scooter Polo Jonghi (photo : DR)L’ACT Jonghi connait une carrière sans fausse note jusqu’en 1955 malgré une diffusion assez confidentielle, son prix étant relativement élevé pour l’époque (185.000 francs). Au Salon de la Moto 1951, le constructeur dévoile la 250 type H qui reprend la base de 125 ACT en se dotant néanmoins cette fois-ci d’un moteur deux-temps. En 1953, c’est le scooter atypique Polo de 125cm3 qui est présenté. Doté de roues de motos, le Polo est capable d’atteindre les 80 km/h et est produit jusqu’en 1957.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00314

Malheureusement, faute de succès, la marque disparait à la fin des années 50.
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 29 Juil - 19:13

Histoire constructeur : Scott

Alfred Angas Scott, inventeur du kick et des motos Scott

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00151

Scott Super Squirrel de 1929 (photo : DR)Mécanicien de génie, Alfred Angas Scott met au point un bicylindre deux-temps en 1901 qu’il ne cesse de perfectionner jusqu’à donner naissance en 1908 à une machine de 333cm3 refroidie par air ou par eau. Pendant les années qui suivent, Scott poursuit ses recherches et le développement de ses machines. On lui attribue d’ailleurs l’invention du kick.

Les bonnes années

Histoire constructeur : ScottAu début du 20ème siècle, le constructeur britannique est l’un des seuls à proposer des deux-temps refroidis par eau et capables de belles performances. D’ailleurs, les machines Scott commencent à s’illustrer en compétition avec une victoire remarquée au Tourist Trophy de 1912 et de 1913.

Au fil des années, les machines anglaises présentent de multiples innovations techniques et malgré la disparition d’Alfred Angas Scott en 1923, la marque poursuit son expansion avec un twin deux-temps liquide. Baptisé Squirrel, ce modèle se décline quelques temps plus tard en Super Squirrel et Flying Squirrel.
En 1930, la marque présente un monocylindre peu onéreux mais qui ne parvient pas à trouver son public.

Tentatives de relance

Scott Flying Squirrel (photo : DR)La Seconde Guerre mondiale met à mal la firme dont les modèles vieillissants peinent à séduire le grand public. Finalement, à la fin des années 50, l’entreprise est reprise par Matt Holder, un amateur de la marque. Ce dernier tente de relancer la production en misant sur une modernisation du design des machines. Il essaye en outre d’améliorer les performances des motos Scott notamment avec la Swift qui, avec son moteur de 500cc, est capable d’atteindre les 150 km/h. Hélas, la production s’avère trop coûteuse pour être lancée en série et la Swift est mise au placard.

La société survit néanmoins jusque dans les années 70 avec une production discrète. Finalement, les dernières Scott sont produites entre 1975 et 1979 par Georges Silk qui les agrémente d’un cadre Spondon et d’une boîte de vitesse issue d’une Vélocette.
Malheureusement, ce n’est pas suffisant pour redorer le blason de Scott et la marque sombre dans l’oubli.
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeVen 16 Aoû - 12:27

Histoire constructeur : Elf

Les innovations de Formule 1 au service de la compétition moto

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00119

Elf X (photo : DR)Très présent dans le monde de la compétition moto, en sponsorisant notamment de grands pilotes tels que Phil Read, Mick Doohan ou encore Dani Pedrosa, le pétrolier Elf fut aussi à l’origine de plusieurs machines de course innovantes.
L’aventure des motos expérimentales Elf débute à l’aube de l’année 1978 lorsque le jeune ingénieur André de Cortanze issu du programme Formule 1 de Renault, planche sur la conception d’une moto dont le châssis arbore une architecture radicalement différente de celle utilisée jusqu'alors.

Des motos inspirées de la F1

De Cortanze se met à l’œuvre en suivant les recommandations du pétrolier Elf qui lui demande de s’inspirer des innovations automobiles et plus particulièrement de celles appliquées à la Formule 1. C’est la naissance de l’Elf X, une machine à moteur deux-temps Yamaha à refroidissement liquide de 750 cm3 dépourvue de cadre. La traditionnelle fourche laisse place à un double triangle superposé et à un système de levier et biellettes assurant la direction. Enfin, le centre de gravité est abaissé avec un réservoir d’essence placé sous le moteur.
Pour développer la machine, c’est le pilote français Michel Rougerie qui est choisi mais la machine s’avère délicate à piloter et une nouvelle version est mise en chantier.

Le partenariat avec Honda

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00216

Elf 2 (photo : DR)En 1980, le constructeur Honda se montre intéressé par le projet et décide de fournir plusieurs moteurs. La Elf E fait alors son apparition. Cette dernière est dotée par un moteur quatre-cylindres de et a été pensée comme une véritable moto d’endurance aux côtés des pilotes Christian Le Liard et Walter Villa. Engagées dans diverses épreuves, l’Elf E montre quelques faiblesses et doit être retravaillée. Hélas, la réduction de la limite de cylindrées pour les motos d’endurance sonne le glas de la carrière sportive de l’Elf E.

C’est donc vers le championnat du monde de vitesse 500cm3 qu’Elf va désormais porter son attention. A l’occasion du Grand Prix de France de 1984, l’Efl 2 est dévoilée. Il s’agit d’une machine mue par un moteur Honda deux-temps trois cylindres en V de 120 chevaux. Christian Le Liard et Didier De Radiguès en prennent alors les commandes mais la moto ne fait pas encore des étincelles en compétition.

La première victoire

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 003_10

Elf R (photo : DR)En 1986, André de Cortanze quitte Elf pour rejoindre le constructeur Peugeot. Il y développe notamment la Peugeot 205 Turbo 16. Pourtant, l’aventure des motos Elf n’est pas encore terminée puisque l’Elf 3 voit le jour. Version améliorée de l’Elf 2, cette moto munie d’un avant-train en magnésium VGC (Variable Géométrique Control) remporte enfin une victoire à Macao grâce aux talents de pilotage de Ron Haslam.
En cette même année 1986, deux Elf 3 et une Elf R, une quatre cylindres en ligne de 1000cm3, s’élancent sur l’anneau de vitesse de Nardo entre les mains de Christian Le Liard, Eric Courley et Hubert Auriol. Ces derniers battent plusieurs records en hommage à l’humoriste Coluche, récemment décédé.

En 1987, Ron Hasalm prend une fois encore le guidon de l’Elf 4 en championnat du monde et parvient à accrocher la quatrième place du classement final. A la fin de la saison, Elf cède treize de ses 18 brevets au constructeur Honda qui reprendra notamment le système de monobras arrière.
L’année qui suit, l’Elf 4 fait place à l’Elf 5 mais un certain retard mécanique conjugué aux soucis de santé de Ron Haslam ne permettent pas à l’écurie de regagner les avant-postes. Suite à cette année décevante, Elf se retire du championnat du monde et décide de cesser sa production moto.

L'Elf 500

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00411

Elf 3 (photo : Rikita)Pourtant en 1995, la société R.O.C de Serge Rosset qui fait alors courir des Yamaha semi-officielles se rapproche d’Elf pour la conception d’une nouvelle machine de course. C’est la naissance de l’Elf 500 qui est conçue dans les locaux de ROC avec l’aide des ingénieurs Elf. Dès les premières courses, l’Elf 500, sponsorisée par Pepsi, connait quelques ennuis mécaniques et l’équipe doit retravailler la machine en vue de la saison 1997.

Avec une sixième place au classement, l’année 1997 marque une nette amélioration mais Elf décide de cesser le développement de ses motos.

La société revend son projet à Kenny Roberts qui fait courir l’Elf 500 deux autres saisons sous le nom de Muz. Les résultats sont plutôt bons mais la machine commence à être obsolète et sa carrière cesse définitivement en 2001.
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeVen 30 Aoû - 13:12

Histoire constructeur : Velocette

Cousine germaine de Triumph

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 Veloce10

A l’instar de la marque Triumph, le constructeur britannique Velocette dispose de racines germaniques. C’est en effet en 1876 que le jeune Allemand Johannes Gütgemann pose ses bagages à Birmingham. Il a alors 19 ans et décide d’adopter le nom de John Goodman avant de se lancer dans l’industrie du cycle. Bientôt, il rachète une société et commence à produire des motocyclettes.
Le premier modèle commercialisé en 1905 porte le nom de Veloce mais ne rencontre guère de succès. Suite à cet échec commercial, la marque décide de réviser sa machine et propose une nouvelle version plus traditionnelle de 499cm3 qui rencontre davantage de succès.

Naissance du nom Velocette
En 1913, la société acquiert de nouveaux ateliers et se lance dans la production d’un deux-temps de 206cm3 doté d’un graissage sous pression. Moderne pour l’époque, la machine s’illustre bientôt en compétition où elle assure une bonne publicité à la marque.
En 1922, la motocyclette adopte un système d’embrayage et prend le nom de Velocette. Une appellation qui perdure par la suite et orne les réservoirs de l’ensemble des modèles de la marque.

Les débuts sportifs
Dans les années qui suivent, les ingénieurs de la marque envisagent de mettre au point une moto plus sportive. Percy Goodman, le fils du fondateur, planche sur le sujet et développe un tout nouveau moteur quatre-temps à arbre à cames en tête en 1924. Il s’agit d’u modèle K, le premier d’une longue lignée.
Deux Velocette équipées de cette récente mécanique sont alors engagées pour courir au Tourist Trophy en 1925 mais les pilotes doivent se résoudre à abandonner. Pourtant, l’année qui suit, c’est bel et bien une Velocette qui remporte l’épreuve.

Cette belle victoire permet à Velocette d’accéder à la notoriété et d’adopter une image plus sportive. C’est d’ailleurs vers le monde de la compétition que la marque s’oriente par la suite en proposant divers modèles spécialement conçus pour courir dans différentes disciplines.
La crise de 1929 vient hélas freiner les ventes mais Velocette s’en sort avec l’apparition de la série M, des machines performantes mais moins coûteuses. Le premier modèle de cette série fait son apparition sous la dénomination MOV dès 1933. Avec ses 125kg, ce monocylindre de 248cm3 permet d’atteindre des vitesses proches de 100km/h. Une performance qui lui permet de connaître un succès immédiat.

La MAC
Suite à ce succès commercial, Velocette envisage d’augmenter la cylindrée de sa MOV. La marque met alors au point la MAC, une machine de 349cm3 qui reste à l’ordre du jour jusqu’à la fin des années 40. Un monocylindre de 500cc dénommé MSS est ensuite proposé. Plutôt orienté vers le tourisme que vers le milieu sportif, cette MSS connait un certain succès mais sa production est stoppée en 1948.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Velocette décide de proposer une version militaire de sa MAC par le biais de la MAF. Toutefois, la marque n’obtient aucune commande de la part du gouvernement britannique mais reçoit une demande de la France. Plusieurs MAF sont envoyées dans l’hexagone mais hélas, les machines disparaissent lorsque le navire qui les transporte s’abîme en mer.
Alors que les commandes n’affluent pas et que la production est ralentie, les frères Goodman mettent leur temps à profit pour imaginer une machine plus grand public. Bientôt, la Velocette LE voit le jour. Hélas, la machine peine à trouver son public mais vient néanmoins équiper la police britannique.

Lente décadence
En 1952, Velocette prend la décision de se retirer du milieu de la course, préférant se consacrer à la production de ses modèles MAC et LE. Face à une demande croissante du marché américain, Velocette exporte plusieurs machines outre-Atlantique et augmente la cylindrée de ses modèles. Bientôt, la marque sort la Venom, une MSS améliorée offrant de belles performances.

Le scooter Viceroy et la descente en enfer
En 1962, la marque se penche comme nombre de ses concurrents sur la conception d’un scooter. Si les modèles italiens s’avèrent légers, maniables et fiables, le Velocette Viceroy se montre pataud. Lourd, grand et peu pratique il marque un nouvel échec commercial et fragilise la société en raison des importants investissements engloutis dans son développement. La production du véhicule est stoppée seulement deux ans plus tard alors qu’en 1965, le constructeur présente le 500 Venom Thruxton dans le cadre du salon d’Earl’s Court.
Cette machine sportive fait preuve de belles performances et remporte de nombreuses victoires dont le titre de championne de France en catégorie 500.

La Thruxton se décline peu à peu en une multitude de versions mais ne connait pas d’évolutions majeures. Malgré des modèles performants telles que la Viper, la Venom ou la Thruxton, Velocette ne parvient pas à assurer sa bonne santé financière et la société est mise en liquidation en 1971.

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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 13 Jan - 21:13

Histoire constructeur : Hesketh

Des motos inspirées de la Formule 1

Les excentricités motorisées d'un riche héritier anglais

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 001932

Histoire constructeur : Hesketh

Alors qu’il n’a que cinq ans, Thomas Alexander Fermor-Hesketh devient troisième baron Hesketh et hérite de l’immense fortune de son père. Une fois majeur, cet aristocrate quelque peu excentrique décide d’investir dans les sports mécaniques et plus particulièrement en Formule 1. C’est le début de l’écurie Hesketh Racing qui officiera de 1973 à 1978 et relancera la carrière du pilote automobile James Hunt.
Pourtant, l’aventure tourne court en compétition automobile et Lord Hesketh se rabat dans les années 80 sur l’univers motocycliste.

Hesketh V1000,

Histoire constructeur : HeskethAprès avoir goûté aux incroyables performances des monoplaces de Formule 1, ce mordu de vitesse envisage de concevoir une moto capable de tous les records. Pour ce faire, il projette de mettre au point un V-Twin de 1000cm3. Confiée au motoriste Weslake, cette machine atypique à double ACT bénéficie de quatre cylindres par soupape et intègre un cadre Reynolds 531 ainsi qu’un tube en acier nickelé.

La première mouture de cette moto ultra sportive, présentée après deux années de développement, connait un beau succès critique auprès de la presse. Hélas, le modèle de série ne sera pas à la hauteur des espérances. Manquant de souplesse, dotée d’une transmission imprécise et connaissant des problèmes de surchauffe, la Hesketh V-1000 ne fait pas l’unanimité.
Seuls 139 exemplaires sont écoulés et la société doit bientôt mettre la clé sous la porte.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 002146


Une renaissance éphémère

Le constructeur britannique Triumph, alors à la recherche d’un nouveau modèle pour remplacer son antique Bonneville se montre un temps intéressé par le rachat de l’entreprise mais doit y renoncer par manque de fonds.
En 1983, Lord Hesketh décide de relancer l’aventure en fondant une nouvelle société baptisée Hesleydon Ltd. Il produit alors une version carénée de sa V1000 sous le nom de Vampire. Pourtant, bien que prometteuse la Vampire reste marquée par les défauts de son aînée et seuls 40 exemplaires seront produits avant la fermeture de la société en 1984.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00348

Nouveau départ

En 1992, un nouveau modèle dénommé Vortan est proposé mais une fois de plus le succès n'est pas là. Il faut ensuite attendre l'année 2010 pour entendre de nouveau parler des machines Hesketh suite au rachat de Paul Sleeman qui relance les V1000 et Vampire avant de lancer un tout nouveau modèle en 2012, la Kingswood V1000.
Au début de l'année 2014, la marque commercialisera son tout nouveau modèle, le roadster Hesketh 24, un bicylindre en V à 56° de 1950cm3 développant 120 chevaux.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00432
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeMar 14 Jan - 12:38

j'aime beaucoup la dernière, mais ça doit faire un poids du diable  Shocked 
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeVen 24 Jan - 15:47

Histoire constructeur : Greeves

Des fauteuils roulants motorisés aux machines de trial modernes

Eteinte en 1977, relancée dans les années 2000

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 0011112

C’est en tondant sa pelouse que Bert Greeves a l’idée de monter un moteur de tondeuse sur le fauteuil roulant de son cousin handicapé. Il fonde alors sa propre société pour exploiter au mieux son ingénieuse invention. Baptisé Invacar, le fauteuil roulant motorisé mis au point par Greeves bénéficie par la suite d’une carrosserie complète pour finalement prendre l’allure d’une véritable petite automobile à trois roues.
L’invention de Bert Greeves retient l’attention du gouvernement britannique qui décide de lui commander plusieurs Invacar pour équiper des invalides.
Les débuts de l'aventure motocycliste

Fort de ce succès, Bert Greeves décide de se diversifier et envisage de se lancer dans la production de motocycles. Son cousin, Derry Preston Cobb, paralysé de naissance, devient bientôt son associé et tous deux se mettent à plancher sur un prototype.
Les deux hommes parviennent bientôt à concevoir un premier prototype mu par un moteur deux-temps Villiers.
C’est en 1951 qu’apparait la toute première véritable moto estampillée Greeves dont la particularité est d’arborer des suspensions en caoutchouc à l’avant et à l’arrière.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 002178

En 1953, Greeves lance une gamme de motos comprenant des routières ainsi qu’un trail mu par le même moteur Villiers deux-temps de 200cm3. L’année suivante, la marque commercialise son modèle Fleetwing doté d’un moteur Anzani. La production de la Fleetwing doit néanmoins cesser en 1956 lorsque les stocks de moteurs Anzani sont finalement épuisés.
Pourtant, la machine refait son apparition en 1957 avec cette fois-ci un moteur Villiers. Plus puissante que le modèle précédent, cette Fleetwing connait un joli succès et vient concurrencer les machines en vogue de Triumph et BSA.

La passion du trial

Au cours de l’année 1962, la marque Greeves compte onze modèles dont la Challenger, une machine de cross et de trial, qui est remplacée en 1968 par la Griffon.
Lui-même pilote de trial à ses heures perdues, Bert Greeves, choisit délibérément d’orienter sa marque vers la discipline du tout-terrain dans laquelle le constructeur se fait bien vite une solide réputation. Pour ce faire, il engage un ancien ingénieur du département compétition de BSA et se lance dans le monde de la compétition avec de jolis succès à la clé en championnat anglais mais aussi européen.

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 00356

Le déclin de la marque


Alors que les marques cherchent à monter en puissance, Greeves doit renoncer aux moteurs Villiers pour mettre au point ses propres mécaniques. Pourtant, le constructeur est en perte de vitesse et dans les années 70, la marque ne propose plus qu’un seul modèle à la vente. Finalement, en 1977, Bert Greeves et Derry Preston Cobb décident de prendre leur retraite et laissent la marque s’éteindre. Il faut attendre les années 2000 pour voir ressurgir les machines Greeves qui sont relancées sous l’impulsion de Richard Deal. Ce dernier relance dans un premier temps la production de pièces destinées aux motos de trial avant de produire des motos tout-terrain modernes sous la dénomination de Greeves Anglian.


http://www.greevesmotorcyclesltd.com/
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeVen 31 Jan - 14:01

Histoire constructeur : Nimbus

Les machines de l'administration danoise

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C’est au Danemark que le constructeur Nimbus trouve son origine. Au début du 20ème siècle, Peder Andersen Fisker se lance dans la fabrication de moteurs électriques avant de se diriger dès 1910 vers la conception des tous premiers aspirateurs d’Europe. Quelques années plus tard, il envisage de produire une moto et met au point un prototype en 1918. Il s’agit alors d’une machine à quatre cylindres en ligne de 750cm3 très vite surnommée « tuyau de poêle » en raison de son long réservoir suspendu.

1.300 Nimbus assemblées de 1919 à 1928

La Nimbus se dote en outre d’une transmission par arbre contrairement à la grande majorité des motos de l’époque équipée d’une transmission par chaine. Entièrement suspendue, cette machine étonnante est alors capable d’atteindre les 85km/h et peut être attelée en side-car.
Suite à ce premier prototype, deux motos sont conçues en 1919 et la production en série est lancée l’année suivante.

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Innovante pour l’époque, la Nimbus ne rencontre pourtant pas un grand succès commercial. Pour faire décoller les ventes, Peder Andersen Fisker a l’idée d’engager ses machines en compétition et notamment en side-car, afin d’accroître la notoriété et la réputation de ses motos. Toutefois, l’introduction d’une taxe sur la vente des motocycles en 1924 et la récession économique conduisent peu à peu à une réduction de la production. Jusqu’en 1928, ce ne sont donc que 1300 Nimbus modèle A et B qui seront assemblées.

La Nimbus Type C

Il faut ensuite attendre 1934 pour voir apparaître un nouveau modèle avec l’introduction de la Nimbus Type C. Entièrement repensée, la machine à quatre cylindres intègre désormais un arbre à cames en tête, un cadre en fer plat riveté et une fourche télescopique.
Contrairement aux modèles précédents, cette Nimbus Type C connait très vite un joli succès commercial et devient en peu de temps la moto la plus vendue du Danemark. Sa réputation et sa fiabilité permettent d’ailleurs à la marque d’obtenir un contrat pour équiper le gouvernement danois lors de la Seconde Guerre mondiale.

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Des machines vieillissantes face à un marché en plein renouveau

Sous l’occupation des forces allemandes de 1940 à 1945, Nimbus doit se résigner à freiner sa production, faute de matériaux. Seules 600 machines sont assemblées au cours de cette période.
A la fin du conflit, la marque met au point un tout nouveau moteur mais décide bientôt de ne pas investir dans de nouveaux outils et innovations. Les modèles existants sont alors légèrement modernisés et viennent équiper en grande majorité l’administration danoise. Les services postaux utilisent d’ailleurs des machines Nimbus jusqu’en 1972.

Pour autant, à la fin des années 50, les machines Nimbus ont du mal à venir concurrencer les productions plus modernes des constructeurs automobiles et motocyclistes de l’époque.

La société danoise se lance alors dans la conception d’autres prototypes mais l’explosion et l’accessibilité du marché automobile contraint Nimbus à cesser toute production en 1960 une fois sa dernière commande livrée à l’armée.
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 10 Fév - 20:58

Histoire constructeur : Pope

Albert Augustus Pope, un passionné de vélos constructeur d'automobiles et de motocyclettes

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 0011427

Histoire constructeur : Pope

Albert Augustus Pope fonde la société Pope Manufacturing Company en 1877 à Boston dans l’état américain du Massachusetts. Passionné de bicyclettes, il crée la marque Columbia et commence à produire ses propres cycles en 1878 sous le nom de Columbia High Wheeler.

Il rachète ensuite divers brevets dans le secteur des bicyclettes et introduit quelques innovations dans sa production à l’instar des roulements à billes sur les pièces mobiles et des tubes d’acier creux pour concevoir le cadre. Pour promouvoir sa marque, Albert Augustus Pope investit de grandes sommes d’argent dans les clubs de vélos ainsi que dans les compétitions.

A l'assaut du marché auto et moto

Jusqu’en 1896, la Pope Manufacturing Company reste le premier producteur américain de cycles. Pourtant, dès l’année suivante, la marque décide de se lancer un nouveau défi avec la conception de voitures électriques. En 1899, ce sont 500 voitures Pope qui ont été assemblées mais la division automobile est bientôt rachetée par une autre société.

En 1901, Pope tente de remettre la main sur le marché automobile en acquérant plusieurs petites sociétés spécialisées mais le processus est coûteux et la concurrence sévère. Il choisit alors de se concentrer sur les deux-roues motorisés et met au point ses premières motos en 1902.
Tenace, Pope n’entend pas pour autant lâcher le marché automobile et relance en 1903 une production automobile qui se poursuit jusqu’en 1915. Les véhicules phares de la marque portent alors le nom de Pope-Hartford, Pope-Robinson, Pope-Toledo ou encore Pope-Tribune.


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Déclin et survie de la marque

En 1904, Albert Augustus Pope rachète l’American Cycle Co. qui commercialise déjà quelques marques de motocycles bien connues de l’époque comme Cleveland, Imperial ou Rambler. Pourtant, c’est bel et bien sur le marché automobile que Pope porte ses efforts au détriment de la production de deux-roues motorisés.
En 1907, face aux difficultés financières, Pope déclare faillite et décède en 1909.

Malgré la disparition du fondateur, le constructeur Pope poursuit ses activités et une nouvelle gamme de monocylindres est présentée deux années plus tard. En 1914, les bureaux de la société sont déplacés à Westfield dans le Massachussetts et l’année suivante la marque doit se déclarer en faillite en raison de sa santé financière précaire.
Il ne faut pas bien longtemps pour que la firme reprenne vie puisqu’en 1916 la société est réorganisée et rebaptisée Westfield Manufacturing Company. Passant de mains en mains au fil des années, Pope existe aujourd’hui sous le nom de Columbia Manufacturing Company dont la production de vélos reste confidentielle. La marque a également produit et commercialisé plusieurs mobylettes sous la dénomination Columbia avec notamment les modèles Columbia Imperial, Columbuia Medaillon ou encore Columbia Commuter.

http://www.columbiamfginc.com/bicycles.html
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeMar 18 Fév - 10:34

Histoire constructeur : Excelsior

Bicyclettes, motocyclettes et voitures britanniques

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 0011513

Histoire constructeur : Excelsior

Plusieurs constructeurs motocyclistes portèrent le nom d’Excelsior, toutefois aucun ne vécut aussi longtemps que la firme britannique qui naquit en 1874 à Conventry, en Grande-Bretagne. Arborant alors le nom de Bayliss & Thomas, la société se spécialise dans un premier temps dans la conception de bicyclettes avant d’entreprendre la production de ses propres engins motorisés à compter de 1896 sous les noms de marque Excelsior et Eureka.
Finalement, Bayliss & Thomas opte pour le nom d’Excelsior Motor Co. dès 1910.
Reprise de l'entreprise par R. Walcker & Sons

Les premières motos de la firme britannique sont mues par des moteurs Minerva avant d’adopter des mécaniques De Dion et MMC quelques temps plus tard. Peu avant la Première Guerre mondiale, Excelsior noue un accord avec le gouvernement impérial russe pour la fourniture de motos mais la Révolution bolchévique met fin au contrat et contraint Excelsior à se placer en liquidation avec un stock excédentaire.
Après 1918, c’est la société R. Walcker & Sons qui reprend l’affaire et déménage la production de Coventry à Birmingham.

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Les premiers succès en compétition

Les machines Excelsior arborent dès lors des moteurs Jap, Blackburne ou encore Villiers. L’accent est également porté sur la dimension sportive des motos anglaises qui s’engagent avec succès dans plusieurs compétitions tandis qu’Excelsior se lance dans la production d’automobiles.
Le premier grand succès de la marque dans le milieu de la course intervient en 1929 avec une victoire sur le Lightweight TT au guidon d’une B14 qui devient dès lors d’un des modèles le plus populaire de la marque.

Le succès de l'Excelsior Manxman

Poursuivant ses efforts sportifs, la marque commande quelques temps plus tard au motoriste Blackburne de concevoir un moteur de course à quatre soupapes. Ce dernier connu sous le nom de Mechanical Marvel fait merveille dès sa sortie en remportant le TT de 1933. Sa carrière sportive se prolonge jusqu’à la fin de la saison 1934 mais le moteur est trop complexe pour être proposé sur les modèles de série. Cependant, un autre modèle sportif est bientôt mis au point et proposé au grand public, il s’agit du Manxman qui connait un beau succès.


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La marque en perdition

Lorsque le second conflit mondial éclate, Excelsior est appelé à participer à l’effort de guerre et produit alors un scooter pliable baptisé Welbike. Ce dernier destiné aux troupes aéroportées britanniques ne sera finalement que peu utilisé.
Au sortir de la guerre, la marque décide de se concentrer sur la production de motos deux-temps avec notamment le modèle Consort.

En 1959, la marque commercialise son scooter Monarch mu par un moteur Excelsior de 147cm3 mais la production ne dure guère. Connaissant une période difficile, l’usine d’Excelsior est rachetée par Britax et la production est totalement arrêtée dès 1964, entraînant la disparition de la marque.
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeDim 9 Mar - 22:15

Histoire constructeur : Flandria

Deux frères, deux marques rivales

[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 0011655

Histoire constructeur : Flandria

Aux débuts des années 1950, Aimé et Rémi Claeys, les deux fils de Louis Claeys, fondateur de la marque de bicyclettes belge Flandria, décident de se lancer dans la conception d’un engin motorisé. C’est ainsi qu’en 1951 est présenté un premier cyclomoteur Flandria baptisé le Berceau. Ce dernier s’inspire alors fortement de la fameuse Mobylette du constructeur français Motobécane qui connait alors un énorme succès.

Flandria et Superia

L’engin estampillé Flandria ne tarde pas à rencontrer son public et s’écoule si bien qu’une usine est rapidement construite pour assurer la production. En 1956, un nouveau modèle fait son apparition, il s’agit cette fois-ci d’un scooter à cadre coque nommé Superia. Pourtant, les deux frères sont en mésentente et décident de ne plus s’associer. Alors qu’Aimé conserve la marque Flandria, Rémi choisit pour sa part de partir fonder sa propre marque qu’il prénomme Superia.

La gamme Flandria s’étoffe ensuite avec l’arrivée de vélomoteurs soignés et élégants. Aimé Claeys capitalise également sur le succès du Velosolex pour mettre au point un véhicule en tout point semblable qu’il nomme Velo Flandria. Pourtant, les cyclomoteurs de la marque ont du mal à convaincre et le constructeur décide de se recentrer sur des cyclosports tout comme la marque concurrente de Rémi Claeys Superia qui lance plusieurs modèles sportifs.


[TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 002312

La concurrence japonaise

Malgré une forte concurrence, les cyclosports Flandria Ultrasport et Rekord séduisent les jeunes adolescents de l’époque. Avec l’arrivée des années 70, la marque procède à une nécessaire remise au goût du jour de sa gamme de vélomoteurs. Peu de temps après, la marque présente des modèles conçus spécialement pour le tout-terrain ainsi qu’une minibike.

Dans la seconde moitié des années 70, les constructeurs japonais sont en plein essor et viennent concurrencer les marques de deux-roues européennes. Cette rude concurrence entraîne la fermeture de plusieurs usines et cause également l’arrêt de la production des cyclomoteurs Flandria.

La marque continue néanmoins de produire des vélos et connait quelques beaux succès en compétition cycliste.


http://www.flandriabikes.com/
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MessageSujet: Re: [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos   [TOPIC UNIQUE] Histoire des constructeurs motos - Page 5 I_icon_minitimeLun 10 Mar - 8:21

Histoire constructeur : Fantic Motor

Les machines d'enduro italiennes

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Histoire constructeur : Fantic Motor

La marque Fantic Motor apparait en 1968 dans la province italienne de Brianza sous l’impulsion de Mario Agrati et de Henry Keppel-Hesselink, tous deux issus du constructeur Garelli. La firme débute dans un premier temps par la construction de véhicules de loisirs avec notamment une gamme de cyclomoteurs et de machines de petites cylindrées qui rencontrent un joli succès notamment à l’exportation. Les machines italiennes s’équipent alors de moteurs de tondeuses à gazon de marque Aspera et de mécaniques Minarelli de 50cm3.

Le phénomène Caballero

Toutefois, il faut attendre 1969 pour que la marque se fasse réellement un nom sur le marché moto avec la présentation au salon de Milan de sa Caballero, une motocyclette légère de 50cm3 destinée au tout-terrain. Alors que le secteur du deux-roues motorisés est en pleine croissance et que la pratique des disciplines de l’enduro et du tout-terrain se popularisent en Italie, Fantic Motor accède rapidement à la notoriété et ses modèles s’écoulent bien notamment auprès d’une clientèle jeune.

Face au succès indéniable de leur Caballero, les fondateurs de la marque décident de décliner le modèle dans une version sportive. C’est la naissance en 1974 de la Fantic Regolarita Competizione qui avec un moteur 125cm3 deux-temps de marque Minarelli est conçue spécialement pour répondre aux exigences de la pratique de l’enduro.
La machine est ensuite déclinée dans une version 50cm3 puis 125cm3.


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Succès en compétition et succès commerciaux

Encouragée par le succès de ses modèles sportifs, Fantic Motor décide de se lancer dans le milieu de la compétition. Les machines de la marque s’alignent alors au départ de courses de trial et d’enduro à l’instar du championnat d’Italie et d’Europe d’enduro. Le team Fantic Motor s’élance également dans la très relevée épreuve du Scottish Six Days où la marque totalise sept victoires.

Parallèlement à ses motos trial et enduro, Fantic Motor met également au point dans les années 70 plusieurs modèles de routières dont un chopper de 50cm3 rappelant les Harley-Davidson et autres grosses cylindrées américaines.
Peu à peu, la marque parvient à se faire une place solide sur le marché et devient le troisième constructeur italien en termes de ventes après ses concurrents Piaggio et ses inimitables Vespa et Garelli.

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Le déclin de l'enduro

Histoire constructeur : Fantic MotorPourtant, les années 80 marquent une période difficile pour la firme qui doit faire face à un désintéressement de la discipline de l’enduro tandis que les mécaniques Minarelli qu’elle utilise encore pour concevoir ses machines souffrent d’un certain vieillissement comparativement à la concurrence.
Aussi, pour contrer la chute des ventes et revenir sur le devant de la scène Fantic choisit de mettre au point un moteur maison refroidit par air qu’elle inaugure avec le lancement de la 240 Trial Professionnal.

Disparition et renaissance

Les difficultés s’accumulent néanmoins et en 1990, Fantic Motor connait une situation financière instable. Le succès tout relatif de son nouveau modèle, le XM, n’y change rien. Pas plus d’ailleurs que le prototype enduro de 125cm3 qu’elle dévoile en 1996 et qui ne peut être achevé faute de budget.

Finalement, en 1998, Fantic Motor n’a plus d’autre choix que de déposer le bilan mais la société renaît en 2003 grâce au rachat de la firme par l’industriel Federico Fregnan, passionné de la marque et d’enduro. Ce dernier renouvelle l’unité de production et redonne vie à plusieurs modèles phares de la marque telle que le Caballero tout en lançant de nouveaux modèles destinés à renouer avec le glorieux passé de la marque en enduro.

http://www.fanticmotor.it/index_fiera.php
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